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Séminaire Théorie des Nombres

Responsables : Elena Berardini, Léo Poyeton.

  • Le 7 janvier 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Alain Couvreur Univ. Bordeaux 1
    Une généralisation géométrique des codes de Goppa classiques utilisant l'opérateur de Cartier
    Nous rappellerons tout d'abord quelques rudiments de la théorie des codes correcteurs et des codes géométriques. Nous nous focaliserons ensuite sur le problème classique (et souvent difficile) consistant à rechercher de bonnes familles de codes à coefficients dans $\mathbb{F}_2$. Une approche classique consiste à choisir de bons codes d'efinis sur une extension $\mathbb{F}_{2^m}$ de $\mathbb{F}_2$ et de les "descendre" sur $\mathbb{F}_2$ via une opération arithmétique classique (restriction, trace, etc...) Si le code d'efini sur $\mathbb{F}_{2^m}$ est un code géométrique construit sur une courbe de genre $0$ et judicieusement choisi, l'opération de restriction à $\mathbb{F}_2$ donne des codes bien meilleurs que dans le cas "générique", ce sont les codes de Goppa binaires. Dans cet exposé, nous présenterons une généralisation de cette approche aux courbes de genre quelconque basée sur l'utilisation de l'opérateur de Cartier.
  • Le 14 janvier 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Amaury Thuillier Univ. Lyon 1
    Réduction semi-stable des courbes du point de vue de Berkovich
    Le théorème de réduction semi-stable des courbes algébriques sur un corps local fournit une description locale des courbes analytiques au sens de Berkovich. En renversant la vapeur, je présenterai une démonstration élémentaire du théorème de réduction semi-stable dans le cadre des espaces de Berkovich.
  • Le 21 janvier 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Éric Delaygue Univ. Grenoble 1
    Critère pour l'intégralité des coefficients de Taylor des applications miroir...
    Nous donnons une condition nécessaire et suffisante pour que tous les coefficients de Taylor à l'origine d'une application miroir soient entiers. Les applications miroir sont des séries formelles $z.exp(G(z)/F(z))$, où $F(z)$ et $G(z)+log(z)F(z)$ sont des solutions particulières de certaines équations différentielles hypergéométriques généralisées. Ce critère est basé sur les propriétés analytiques de l'application de Landau classiquement associée aux suites de quotients de factorielles.
  • Le 28 janvier 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Emmanuel Peyre Univ. Grenoble 1
    Montée et descente du côté de Châtelet.
    Les torseurs versels ont été introduits par J.-L. Colliot-Thélène et J.-J. Sansuc pour étudier le principe de Hasse et l'approximation faible sur des variétés telles que les surfaces de Châtelet. Dans un travail avec Tim Browning et Régis de la Bretèche, nous avons utilisé ces torseurs comme première étape pour démontrer le principe de Batyrev et Manin pour certaines de ces surfaces. Le but de cet exposé est de présenter ce résultat et sa preuve.
  • Le 4 février 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Jean-Pierre Tillich INRIA Rocquencourt
    Graphes de très grande maille fondés sur les octonions
    La maille d'un graphe est définie comme la plus petite taille d'un cycle dans ce dernier. Une vieille question en théorie des graphes consiste à étudier quelle est la plus grande maille possible pour un graphe $d$-régulier (c'est à dire un graphe où chaque sommet comporte $d$ arêtes) et à proposer des familles de graphe atteignant la borne. La meilleure borne supérieure sur la maille est de l'ordre de $(2+o(1)) \log_{d-1} n$ quand le nombre de sommets $n$ tend vers l'infini. De nombreuses constructions atteignant une maille de taille logarithmique en le nombre de sommets ont été proposées par le passé. La construction la plus célèbre est sans nul doute une construction arithmétique fondée sur les propriétés de factorisation des quaternions due à Margulis, Lubotzky, Philips et Sarnak datant de la deuxième partie des années 1980. De manière remarquable, cette construction a aussi fourni la première famille infinie de graphes $d$-réguliers qui soit de Ramanujan (c'est une propriété remarquable portant sur le spectre du graphe). La maille de cette famille est de l'ordre de $4/3 \log_{d-1}n$ et c'était jusqu'à présent la meilleure construction connue pour la propriété de maille. Nous nous inspirons de cette construction fondée sur les quaternions pour proposer une nouvelle construction à base d'octonions dont la maille est de l'ordre de $12/7 \log_{d-1} n$ nous rapprochant ainsi un peu plus de la borne supérieure susmentionnée. Nous montrons aussi, comme dans le cas de la construction à base de quaternions, que cette nouvelle famille est aussi de Ramanujan par un argument de comptage du nombre de solutions d'une certaine équation diophantienne quadratique. travail effectué en commun avec Xavier Dahan
  • Le 11 février 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Alexander Rahm Weizman Instit.
    La conjecture de Baum/Connes - un accès explicite

    Considérons les groupes de Bianchi: Ce sont PSL_2(A) avec A l'anneau d'entiers d'un corps quadratique imaginaire. Un modèle pour leur espace classifiant pour actions propres, est l'espace hyperbolique à trois dimensions, sur lequel ils agissent comme mouvements engendrés par des translations et des rotations.

    Un programme en Pari/GP qui vient d'être réalisé, nous permet d'obtenir des domaines fondamentaux pour cette action; et nous soutient dans les calculs de la K-homologie équivariante des groupes de Bianchi par une suite spectrale.

    Baum et Connes construisent un homomorphisme de la K-homologie équivariante d'un groupe à la K-théorie de sa C^*-algèbre réduite; et postulent qu'il soit un isomorphisme.

    Leur conjecture est vérifiée pour les groupes de Bianchi, ce qui nous permet d'obtenir cette dernière K-théorie des opérateurs, qui ne serait pas accessible directement pour les groupes de Bianchi.


  • Le 18 février 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Philippe Goutet Jussieu et Paris X
    Hypersurfaces de Dwork et hypersurfaces hypergéométriques
    Les hypersurfaces de Dwork, qui sont des déformations monomiales des hypersurfaces de Fermat, possèdent des propriétés arithmétiques riches (notamment en relation avec la symétrie miroir et la modularité) parmi lesquelles figurent de nombreux liens avec des objets de type hypergéométrique. Après avoir dressé un petit panorama de ces liens, on s'intéressera à comment la fonction zêta des hypersurfaces de Dwork se décompose en facteurs qui proviennent d'hypersurfaces hypergéométriques et qui admettent une interprétation en terme de fonctions L de représentations d'un groupe d'automorphismes.
  • Le 25 février 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    ¤ ¤ ¤
    ¤ Vacances d'hiver ¤

  • Le 4 mars 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Christophe Mourougane Univ. Rennes 1
    Sur les sections des familles d'hypersurfaces de grand degré..
    Grauert et Manin ont montré qu'une famille non-isotriviale de courbes compactes hyperboliques n'a qu'un nombre fini de sections. Nous montrerons un analogue pour une famille non birationnellement isotriviale d'hypersurfaces de grand degré et de grande variabilité d'un espace projectif complexe : il existe un fermé strict de l'espace total qui contient l'image de toutes les sections.
  • Le 11 mars 2011 à 15:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Baptiste Morin Caltech-Münster
    Cohomologie Weil-étale et fonctions Zêta des schémas arithmétiques en s=0 (à 15h)
    Lichtenbaum a conjecturé l'existence d'une cohomologie Weil-étale permettant d'exprimer, en termes de caractéristiques d'Euler-Poincaré, l'ordre d'annulation et la valeur spéciale en $s=0$ de la fonction zêta d'un schéma arithmétique. On énoncera cette conjecture puis on s'intéressera à la cohomologie à coefficients dans $\mathbb{R}$ pour les schémas réguliers et propres sur $Spec(\mathbb{Z})$, qui a été définie dans un travail commun avec Matthias Flach. Enfin, on présentera une construction de la cohomologie Weil-étale à coefficients dans $\mathbb{Z}$, en supposant que certains groupes de cohomologie motivique sont de type fini.
  • Le 18 mars 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Go Yamashita RIMS Kyoto
    Automorphie pour $GL_n$ et théorie de Hodge $p$-adique intégrale..
    Taylor et Wiles utilisent une technique basée sur la modularité pour la démonstration de la conjecture de Fermat. Leur technique a été développée dans plusieurs directions. Récemment, Kisin a affaibli la condition sur $p$ pour $GL_2$ en utilisant la théorie de Hodge $p$-adique intégrale. D'autre part, Clozel-Harris-Taylor et Taylor ont généralisé cette approche pour $GL_n$. Dans cette exposé, je vais presenter mes travaux avec S. Yasuda permettant de mélanger les approches de Kisin et Clozel-Harris-Taylor, Taylor afin d'affaiblir la condition sur $p$ pour $GL_n$ en utilisant la théorie de Hodge $p$-adique intégrale.
  • Le 25 mars 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Agnès David ENS-Lyon
    Caractère d'isogénie et critères d'irréductibilité..
    Je présenterai une version explicite d'un résultat de Momose sur les courbes elliptiques possédant sur un corps de nombres une isogénie de degré premier. J'expliquerai ensuite comment obtenir par des méthodes semblables des critères uniformes d'irréductibilité de représentations galoisiennes pour des familles infinies de courbes elliptiques, définies par un type de réduction en certaines places.
  • Le 1er avril 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Antonio Lei Monash Univ.
    Aspects of non-commutative Iwasawa theory at supersingular primes
    Let $E$ be an elliptic curve over $\mathbb{Q}$ with supersingular reduction at $p$ and let $K$ be a false Tate extension of $\mathbb{Q}$. On the one hand, I will explain how to define plus and minus Selmer groups of $E$ over $K$ using ideas from $p$-adic Hodge theory, generalising works of Kobayashi. On the other hand, I will talk about some congruences of $L$-values of $E$ which might give rise to a possible definition of plus and minus $p$-adic $L$-functions for $K$, generalising works of Pollack.
  • Le 8 avril 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Stefano Morra Univ. Versailles
    La structure des représentations irréductibles modulo $p$ pour $GL_2(Q_p)$
    On démontre l'existence d'une filtration naturelle $GL_2(\mathbb{Z}_p)$- équivariante sur les représentations irréductibles modulo $p$ pour $GL_2(\mathbb{Q}_p)$, ce qui permet de donner une description fine de ces objets. On en déduit leur filtration par le $GL_2(\mathbb{Z}_p)$-socle, leurs espaces des invariants sous plusieurs sous-groupes de congruences, ainsi que leurs restrictions aux sous-groupes de Cartan. D'après la com- patibilitée locale-globale cela permet d'obtenir la dimension de certains sous-espaces isotypiques de la cohomologie modulo $p$ de plusieurs courbes modulaires.
  • Le 15 avril 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Anthony Martin Univ. Clermont-Ferrand
    Théorie d'Iwasawa des noyaux sauvages étales et sommes de Gauss
    On donnera une description de l'idéal de Fitting de la partie + du groupe $X'$ en haut de la tour cyclotomique d'un corps de nombres abélien en termes de sommes de Gauss.
  • Le 22 avril 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
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    ¤ Vacances de printemps ¤

  • Le 29 avril 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle 1
    Andreas Holmstrom IMB
    Homotopy theory and values of zeta functions.. (salle 1)
    I will describe a recent conjecture of Scholbach, which unifies several classical number-theoretic conjectures on special values of zeta functions and L-functions, including the Beilinson conjectures and Soulé's conjecture. A key role in Scholbach's conjecture is played by a new cohomology theory for arithmetic schemes, which has been constructed in joint work with Scholbach.
  • Le 6 mai 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Evgeniy Zorin Paris 6
    Lemmes de multiplicité..
    Je présenterai certains résultats sur le lemme de multiplicité, un outil important dans l'étude d'indépendance algébrique des nombres. J'expliquerai comment les résultats de ce type interviennent dans les critères pour les mesures d'indépendance algébrique, et si le temps le permet nous verrons aussi quelques applications.
  • Le 13 mai 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Gabriele Nebe RWTH Aachen
    Réseaux extrémaux
    Je raconterai l'histoire de la découverte d'un réseau unimodulaire pair de minimum 8 en dimension 72. Ce réseau réalise l'empilement de sphères le plus dense connu en dimension 72. L'existence d'un tel réseau était un problème ouvert depuis plus de 30 ans. Par contre la méthode de construction avait déjà été appliquée par Turyn en 1967 pour construire le code de Golay a partir du code de Hamming, et plus tard par Lepowsky, Meurman, Tits et Quebbemann (~ 1980) pour construire le réseau de Leech.
  • Le 20 mai 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle 1
    Stephen Lichtenbaum Brown Univ.
    Cohomological formulas for special values of L-functions of motives (salle 1)
    Given a motive over the ring of integers of a number field, we give a conjectured formula for the special value of the L-function of the motive at s = o as the product of a motivic Euler characteristic and an Arakelov (or Tamagawa) Euler characteristic. We will give many examples.
  • Le 27 mai 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Attila Bérczes Univ. Debrecen
    Multiply monogenic orders
    An order of a number field is called monogenic if it is generated by a single element over the integers. Clearly, if an order is generated by an algebraic number, then it is generated by any translate of this number by a rational integer. Such numbers are called equivalent. In the present talk we will be interested in orders having two or more pairwise non-equivalent generators. Joint work with J.-H. Evertse and K. Győry.
  • Le 3 juin 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
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    ¤ Pont de l'Ascension ¤

  • Le 10 juin 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Asher Auel MPI Bonn\, Emory Univ.
    Les invariants de Clifford-Hasse-Witt sur les courbes p-adiques..
    On s'intéresse aux généralisations aux cas des schémas d'un théorème célèbre de Merkurjev--qui affirme que toute classe de Brauer de 2-torsion sur un corps (de caractéristique différente de 2) est représentée par l'algèbre de Clifford d'une forme quadratique. Parimala, Scharlau, et Sridharan ont trouvé des courbes p-adiques propres et lisses pour lesquelles ce théorème de Merkurjev (maintenant pour les algèbres de Clifford de fibrés quadratiques) est équivalent à l'existence d'une thêta-caractéristique rationnelle. Le résultat principal est que sur les courbes p-adiques propres et lisses il faut également considérer les invariants de Clifford-Hasse-Witt des fibrés quadratiques à valeurs dans des fibrés en droites.
  • Le 17 juin 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Oded Regev ENS Paris
    Learning with Errors over Rings

    The ``learning with errors'' (LWE) problem is to distinguish random linear equations, which have been perturbed by a small amount of noise, from truly uniform ones. The problem has been shown to be as hard as worst-case lattice problems, and in recent years it has served as the foundation for a plethora of cryptographic applications.

    Unfortunately, these applications are rather inefficient due to an inherent quadratic overhead in the use of LWE. After a short introduction to the area, we will discuss recent work on making LWE and its applications truly efficient by exploiting extra algebraic structure. Namely, we will define the ring-LWE problem, and prove that it too enjoys very strong hardness guarantees. We will mention some recent cryptographic applications in this line of work.

    Based on joint work with Vadim Lyubashevsky and Chris Peikert.


  • Le 24 juin 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Yuichiro Hoshi RIMS Kyoto
    On a problem of Matsumoto and Tamagawa concerning monodromic fullness of hyperbolic curves

    In this talk, we will discuss the following problem posed by Makoto Matsumoto and Akio Tamagawa concerning monodromic fullness of hyperbolic curves.

    For a hyperbolic curve X over a number field, are the following three conditions equivalent?

    (A) For any prime number l, X is quasi-l-monodromically full.

    (B) There exists a prime number l such that X is l-monodromically full.

    (C) X is l-monodromically full for all but finitely many prime numbers l.

    The property of being (quasi-)monodromically full may be regarded as an analogue for hyperbolic curves of the property of not admitting complex multiplication for elliptic curves, and the above equivalence may be regarded as an analogue for hyperbolic curves of the following result concerning the Galois representation on the Tate module of an elliptic curve over a number field proven by Jean-Pierre Serre.

    For an elliptic curve E over a number field, the following four conditions are equivalent:

    (0) E does not admit complex multiplication.

    (1) For any prime number l, the image of the l-adic Galois representation associated to E is open.

    (2) There exists a prime number l such that the l-adic Galois representation associated to E is surjective.

    (3) The l-adic Galois representation associated to E is surjective for all but finitely many prime numbers l.

    In this talk, I will present some results concerning the above problem in the case where the given hyperbolic curve is of genus zero. In particular, I will give an example of a hyperbolic curve of type (0,4) over a number field which satisfies (C) but does not satisfy (A).


  • Le 1er juillet 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Chandrashekhar Khare
    Automorphic forms and Iwasawa theory
    The method of Ribet, Mazur-Wiles and Wiles constructs unramified extensions of cylotomic extensions of totally real fields using automorphic forms. We will discuss how one one can construct ramified extensions, and the role these extensions play in questions about non-vanishing of $p$-adic regulators.
  • Le 16 septembre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Dajano Tossici Univ. Bordeaux 1
    Modèles des schémas en groupes de racines de l'unité
    Soit $R$ un anneau de valuation discrète de caractéristique inégale et soit $K$ son corps de fractions. Dans un travail en collaboration avec Mézard et Romagny, on étudie les schémas en groupes finis et plats sur $R$ qui sont isomorphes au schéma en groupe diagonalisable $\mu_{p^n,K}$ sur $K$ (aussi dits modèles de $mu_{p^n}$) où $p$ est la caractéristique du corps résiduel de $R$ et $n$ est un entier naturel. Dans l'exposé, on montre la construction de beaucoup de modèles de $\mu_{p^n,K}$, que l'on a appelé schémas en groupes de Kummer car ils sont le noyau d'une isogénie qui est isomorphe sur la fibre générique à l'isogénie de Kummer. De plus, dans l'exposé, on classifiera tous les modules de Breuil-Kisin (que nous allons définir) associés aux modèles de $\mu_{p+n,K}$. Finalement, nous donnons des motivations pour la conjecture (que nous avons formulé) qui dit que tout modèle de $\mu_{p^n,K}$ est un groupe de Kummer.
  • Le 23 septembre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Jean-Marc Couveignes Univ. Bordeaux 1
    Paramétrisation des cubiques planes à l'aide d'un radical cubique
    Étant donnée une cubique lisse projective plane $C$ sur un corps $K$ de caractéristique première à $6$, on cherche des morphismes finis $f : D\rightarrow C$ où $D$ est un revêtement radiciel de $P1/K$ de degré $3$. On dit que $f$ est une paramétrisation de $C$ à l'aide d'un radical cubique. Ces paramétrisations présentent un intérêt cryptographique. Icart, Kammerer, Lercier, Renault and Farashahi en ont donné quelques exemples. J'expliquerai pourquoi ces paramétrisations correspondent à des courbes rationnelles dans le plan dual, ayant des propriétés remarquables d'intersection avec la duale $\hat C$ de $C$. De telles courbes se relèvent en des courbes rationnelles sur le revêtement de degré $2$ du plan dual ramifié le long de $\hat C$. Ce revêtement est une surface K3 de rang générique $19$. L'étude de son groupe de Néron-Séveri met de l'ordre dans les paramétrisations connues et permet d'en produire de nouvelles. Travail en commun avec Jean-Gabriel Kammerer. Je ferai un pot ensuite.
  • Le 30 septembre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Damien Robert INRIA Bordeaux
    Couplages optimaux sur variétés abéliennes via les fonctions thêta..
    L'utilisation de couplages en cryptographie a connu un grand essor ces dernières années, car elle permet la réalisation de protocoles comme la cryptographie basée sur l'identité, de manière efficace. Pour l'instant, les seuls couplages cryptographiquement sûrs connus viennent des variétés abéliennes. L'algorithme de Miller permet de calculer efficacement le couplage de Weil et de Tate sur les Jacobiennes de courbes hyperelliptiques. Une collaboration avec David Lubicz nous a permis de développer un algorithme pour calculer le couplage sur une variété abélienne par le biais des fonctions thêta. Pour des raisons d'efficacité, des modifications du couplage de Tate ont été développées dans le cadre des courbes elliptiques (couplage de ate optimal). Dans cet exposé, nous décrirons notre algorithme, et comment l'adapter aux couplages optimaux. Il s'agit d'une collaboration avec David Lubicz.

    In english : The use of pairings in cryptology has allowed to implement powerful protocols like Identity Based Encryption in an efficient way. To date, the only cryptographically secure known pairings come from Abelian Varieties. Miller's algorithm allows to compute pairings efficiently on Jacobians of hyperelliptic curves. In a paper with David Lubicz, we described an algorithm using theta functions to compute the Weil and Tate pairing on any abelian variety.

    Since theta coordinates are faster than Mumford coordinates for hyperelliptic of genus 2 curves, this algorithm is particularly interesting in this case. However for cryptographic applications of pairings, one can use faster pairings derived from the Tate pairing (optimal ate). In this talk, we will describe our pairing algorithm, and how we can adapt it to the case of the ate and optimal ate pairing.


  • Le 7 octobre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Julien Cassaigne IML
    Éviter les cubes additifs

    Pirillo et Varricchio ont posé en 1994 la question suivante : existe-t-il une suite d'entiers bornée telle que deux blocs consécutifs de même longueur n'aient jamais la même somme ? Ce problème fait partie des problèmes d'évitabilité de motifs dans les mots infinis, le motif à éviter étant ici appelé carré additif. Il est encore ouvert à ce jour.

    Nous considérons dans cet exposé le cas des cubes additifs, c'est à dire du motif formé non pas de deux mais de trois blocs consécutifs de même longueur et de même somme. Nous montrons au moyen d'une construction explicite qu'il est évitable sur un alphabet à 4 éléments. Nous nous demandons ensuite dans quelle mesure une construction similaire serait possible pour les carrés additifs (dans l'hypothèse où la réponse à la question de Pirillo et Varricchio serait positive).

    Travail en collaboration avec J. Currie, L. Schaeffer et J. Shallit. http://arxiv.org/abs/1106.5204


  • Le 14 octobre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    David Vauclair Caen
    Théorie d'Iwasawa en caractéristique p
    Soit A/F une variété abélienne semi-stable sur un corps de fonctions et F_\infty/F une extension de Lie p-adique de groupe G partout non ramifiée. Dans ce contexte, une adaptation naturelle des conjectures principales de la théorie d'Iwasawa non commutative stipule l'existence d'une ``mesure L p-adique'' ``interpolant'' la valeur en 1 de la fonction L de Hasse Weil à tous les caractères d'Artin de G. Cette mesure doit aussi être reliée aux groupes (ou plutôt complexes) de Selmer de A le long de l'extension. Dans cet exposé, j'expliquerai comment on peut adapter les résultats de Kato-Trihan sur BSD pour démontrer (sous des hypothèses restrictives) une telle ``conjecture principale''. Il s'agit d'un travail en commun (en cours) avec Fabien Trihan.
  • Le 21 octobre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Emmanuel Hallouin Toulouse 2
    Obstructions globales à la descente pour les variétés

    Dans ce travail, en collaboration avec Jean-Marc Couveignes, nous nous intéressons aux corps des modules et de définition de certaines variétés. Plus précisément, on souhaite trouver des exemples de variétés qui ne sont pas définies sur leur corps des modules. Partant du fait que de telles obstructions à la descente existent dans la catégorie des revêtements de courbes, nous produisons d'autres exemples dans certaines catégories de surfaces puis dans la catégorie des courbes lisses.


  • Le 28 octobre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Harald Helfgott ENS
    Le diamètre des groupes de permutations

    Soient G un groupe fini et A un ensemble de générateurs de A. Le diamètre diam(Gamma(G,A)) du graphe de Cayley Gamma(G,A) est le l minimal tel que chaque élément de G peut être écrit comme un produit de longueur <=l d'éléments de A et A^{-1}. La question est : comment borner diam(G):= max_A diam(Gamma(G,A)) ?

    Il a été conjecturé durant longtemps que le diamètre du groupe symétrique sur $n$ lettres est borné par une puissance de n, mais la meilleure borne connue était exponentielle en sqrt(n log n). Nous avons prouvé une borne quasi polynomiale :

    diam(G) = exp(O(log n)^4 log log n) = exp((log log |G|)^O(1)).

    Par des résultats standard, ceci implique la même borne pour tous les groupes de permutations transitifs.

    Travail commun avec A. Seress.


  • Le 4 novembre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Elodie Leducq Paris 7
    Rayon de recouvrement des codes de Reed-Muller généralisés
    Le rayon de rcouvrement des codes de Reed-Muller a surtout été étudié dans le cas binaire. Dans cet exposé, on se propose de généraliser certains résultats aux codes de Reed-Muller généralisés. Plus précisément, on donne un encadrement du rayon de recouvrement des codes de Reed-Muller généralisés d'ordre 1 qui pemet d'obtenir la valeur du rayon de recouvrement dans certains cas.
  • Le 11 novembre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
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    ¤ Armistice ¤

  • Le 18 novembre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Etienne Fouvry Paris Sud
    Sur la taille du regulateur des corps quadratiques réels
    Dans ce travail avec F. Jouve, nous étudions le cardinal de l'ensemble des $D$ discriminants fondamentaux positifs tels que $\epsilon(D)$ (unité fondamentale du corps quadratique Q(sqrt(D)) soit supérieur à D à la puissance t, où t est une constante comprise entre $1$ et $3$. Divers points de vue sont adoptés.
  • Le 25 novembre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Antonella Perucca K.U. Leuven
    Caractérisations radicielles de courbes elliptiques

    Un résultat célèbre de Faltings peut être reformulé pour les courbes elliptiques comme suit : Soit K un corps de nombres, et soit E une courbe elliptique sur K. Soit S un ensemble d'idéaux premiers de l'anneau des entiers de K de densité un et de bonne réduction pour E. Alors la classe de K-isogénie de E est déterminée par la fonction qui à un idéal premier p dans S associe la taille #E (k_p) du groupe des points de E sur le corps résiduel.

    Nous prouvons qu'il suffit de regarder les nombres premiers qui divisent la taille. Nous avons également remplacé E(k_p) par l'image du groupe de Mordell-Weil via la réduction modulo p, et résolu le problème analogue pour une large classe de variétés abéliennes. Il s'agit d'un travail en commun avec Chris Hall.


  • Le 2 décembre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle 1
    Michel Raibaut Madrid
    Une fibre de Milnor motivique à l'infini (Salle 1)
    Soit U une variété algébrique complexe et f:U->C une application régulière. Par application du théorème d'existence des stratifications de Whitney et du théorème de fibration de Thom-Mather il existe R>0 tel que f:U\f^{-1}(D(0,R))->C\D(0,R) est une fibration topologique localement triviale. La fibre de cette fibration est appelée "fibre de Milnor à l'infini". Un invariant classique associé est le spectre de Hodge-Stenbrink à l'infini. Nous montrons dans cet exposé comment construire une "fibre de Milnor motivique à l'infini" analogue motivique de la fibre de Milnor à l'infini. Cet objet est construit à partir d'une compactification mais n'en dépend pas. Il permet notamment de retrouver le spectre à l'infini de f. Nous donnerons en particulier son expression dans le cas d'un polynôme non dégénéré pour son polyèdre de Newton à l'infini.
  • Le 9 décembre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Helena Cobo Madrid
    Motivic Poincaré series of toric varieties
    Motivic Poincaré series were defined by Denef and Loeser in analogy with some generating series ocurring in arithmetic geometry. They proved the series, the geometric and arithmetic, have a rational form. We will give a rational form of these series in the case of toric varieties, in terms of some monomial ideals associated to the semigroup of the toric variety. This is a joint work with Pedro González Pérez.
  • Le 16 décembre 2011 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle 1
    Lara Thomas ÉNS Lyon
    Représentation analytique de générateurs galoisiens dans des extensions de corps p-adiques (Salle 1)
    Soit $K$ un corps $p$-adique. Dans cet exposé, nous donnerons une représentation analytique de générateurs pour certains modules galoisiens dans des extensions abéliennes, totalement, faiblement et sauvagement ramifiées de $K$. Le résultat principal est la construction d'une série formelle surconvergente à coefficients dans des extensions de Lubin-Tate de $K$. Cette construction utilise plusieurs outils : des exponentielles de groupes formels, la théorie de Lubin-Tate et les vecteurs de Witt dits ramifiés. Elle permet de généraliser deux travaux récents : d'une part la construction due à Pickett de générateurs galoisiens pour la racine carrée de la codifférente dans certaines extensions de corps locaux qui fait suite aux travaux d'Erez, et d'autre part la théorie des $\pi$-exponentielles de Pulita utilisée pour la classification d'équations différentielles $p$-adiques solubles de rang 1. Travail commun avec Erik Pickett.

    Les anciens séminaires