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Séminaire Théorie des Nombres

Responsables : Elena Berardini, Léo Poyeton.

  • Le 1er janvier 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    -
    Férié

  • Le 8 janvier 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Guilhem Castagnos Univ. Bordeaux 1
    Cryptanalyse des systèmes de chiffrement NICE
    Le cryptosystème NICE (New Ideal Coset Encryption) est un système de chiffrement à clef publique dont la sécurité est basée sur la difficulté de factoriser $N=pq^2$ où $p$ et $q$ sont deux grands nombres premiers distincts. Ce système utilise l'arithmétique des groupes de classes de corps quadratiques et existe en deux versions suivant la valeur du discriminant choisi $N$ ou $-N$. Je présenterai une cryptanalyse de ces deux versions qui consiste à factoriser $N$ en temps polynomial en utilisant une forme quadratique qui représente $q^2$ avec des entiers « petits ». Dans le cas imaginaire, une telle forme quadratique est donnée dans la clef publique du système alors que dans le cas réel, elle peut être exhibée en utilisant le fait que le régulateur du corps quadratique utilisé est exceptionnellement « petit ». Travail commun avec Antoine Joux, Fabien Laguillaumie et Phong Nguyen.
  • Le 15 janvier 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Jérôme Poineau Univ. de Strasbourg
    Une application des espaces de Berkovich au problème inverse de Galois
    Nous commencerons par rappeler une preuve classique du fait que tout groupe fini est groupe de Galois sur C(T). Nous expliquerons ensuite comment, à l'aide d'une stratégie similaire, donner une nouvelle démonstration d'un résultat de D. Harbater assurant que tout groupe fini est groupe de Galois sur un corps de séries arithmétiques (composés de séries à coefficients dans Z satisfaisant certaines conditions de convergence). Pour cela, il suffit introduire un espace adéquat : la droite de Berkovich sur Z.
  • Le 22 janvier 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Daniel Bertrand Univ. Paris 6
    Un théorème de Lindemann-Weierstrass fonctionnel sur les schémas abéliens
    Le théorème de Lindemann-Weierstrass concerne les valeurs de la fonction exponentielle usuelle en des nombres algébriques. Dans un récent travail avec A. Pillay, nous en avons obtenu une version fonctionnelle, pour certaines variétés semi-abéliennes sur un corps différentiel. J'en donnerai ici, dans le cas abélien, une preuve de nature galoisienne. Inspirée par la théorie de Kummer, elle repose sur les outils suivants : les d'erivées logarithmiques de Buium (version multiplicative de la connexion de Gauss-Manin), la théorie de Galois différentielle non linéaire de Pillay, et le théorème du noyau de Manin-Chai.
  • Le 29 janvier 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    -
    Pas d'exposé (Sakura workshop)

  • Le 5 février 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Mathieu Florence Univ. Paris 6
    Géométrie birationnelle équivariante des grassmanniennes
    Soient $K$ un corps, et $A$ une $K$-algèbre de dimension finie $n$ sur $K$. Soit $G$ le groupe algébrique $GL_1(A)$, dont les $K$-points sont les éléments inversibles de $A$. Soit $pK$ est étale), nous construisons explicitement un isomorphisme birationnel $G$-équivariant entre $Gr(p,A)$ et le produit de $Gr(pgcd(p,n),A)$ par un espace affine. De nombreux corollaires s'en déduisent alors par torsion, liés à la conjecture d'Amitsur. Par exemple, si $B$ et $C$ sont deux $K$-algèbres simples centrales de degrés premiers entre eux, alors la variété de Severi-Brauer $SB(A \otimes B)$ est birationnelle au produit de $SB(A) \times SB(B)$ par un espace affine de dimension convenable. Jusqu'à présent, il était seulement connu que ces deux variétés sont stablement birationnelles.
  • Le 12 février 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Damien Robert LORIA
    Computing isogenies between abelian varieties
    Isogenies are an essential tool in Elliptic Curves cryptography, where they are used in a wide variety of area: fast point counting, complex multiplication methods... Vélu's formulas give an efficient method for computing such isogenies, but there were no known formulas for computing isogenies for hyperelliptic curves of higher genus, except in particuliar cases. In this talk, we will show how the framework of theta structures, developped by Mumford in 1967, allows us to give a generalization of Vélu's formulas for any abelian variety. This is a joint work with David Lubicz. (The talk will be given in french, but the slides are in english).
  • Le 19 février 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Ludovic Delabarre Univ. de Saint-Etienne
    Domaine maximal de méromorphie de produits eulériens multivariables et applications
    Le but de cette exposé est d'étudier le domaine maximal d'extension méromorphe de produits eulériens de polynômes "ganzvertige" de plusieurs variables. Le prolongement méromorphe de cette classe de fonctions permet par exemple, grâce à des outils analytiques, d'obtenir des résultats intéressants en arithmétique ou en théorie des groupes. Le problème consiste dans un premier temps à trouver une expression du prolongement du produit eulérien jusqu'à un certain domaine en précisant les éventuels pôles ou zéros qui apparaissent. En donnant une condition nécessaire et suffisante sur le polynôme qui assure l'existence d'une frontière naturelle (c'est à dire une frontière au-delà de laquelle il n'existe pas de prolongement méromorphe), on étend le résultat classique d'une variable de 1928 obtenu par T. Estermann. De plus, ce travail constitue un premier pas vers la résolution d'une conjecture énoncée par Z. Rudnick et M. du Sautoy concernant le domaine de méromorphie de produits eulériens associés au comptage des sous-groupes d'un groupe donné.
  • Le 26 février 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    -
    Vacances d'hiver

  • Le 5 mars 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Antonio Lei Cambridge Univ.
    Iwasawa theory for modular forms and Wach modules
    Let f be a modular form and p a supersingular for f. The Iwasawa theory for f over the Zp-cyclotomic extension is more difficult than the ordinary case for two reasons: 1. The classical p-adic L-functions are not in the Iwasawa algebra; 2. The p-Selmer group is not cotorsion over the Iwasawa algebra. In this talk, I will explain how to apply the theory of Wach modules to the p-adic representation associated to f under certain conditions to overcome these difficulties. This generalises the works of Pollack and Kobayashi in the most supersingular case.
  • Le 12 mars 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Chi-Fu Yu Academia Sinica/I.H.E.S.
    On finiteness of endomorphism rings of abelian varieties
    The endomorphism ring End(A) of an abelian variety A is an order in a semi-simple algebra over Q. The co-index of End(A) is the index to any maximal order containing it. We show that for abelian varieties of fixed dimension over any field of characteristic p>0, the p-exponents of the co-indices of their endomorphism rings are bounded. This gives a constraint for which order of a finite-dimensional semi-simple Q-algebras that can be the endomorphism ring of an abelian variety of positive characteristic.
  • Le 19 mars 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Benjamin Schraen E.N.S. Paris
    Correspondance de Langlands p-adique et espaces de Drinfeld
    Soit $F$ une extension finie de $\mathbb{Q}_p$. On appelle espace de Drinfeld le complémentaire dans $\mathbb{P}^n_F$ de l'union des hyperplans définis sur $F$. Il s'agit d'un espace analytique rigide muni d'une action de $GL(n+1,F)$. Le complexe de cohomologie de de Rham de cet espace est muni de structures additionnelles dans une catégorie dérivée de représentations de $GL(n+1,F)$. Ceci permet d'obtenir un foncteur associant à une représentation localement analytique $p$-adique de $GL(n+1,F)$ un $(phi,N)$-module filtré. Dans le cas où $n=1$ et $F=\mathbb{Q}_p$, on retrouve, via la théorie de Fontaine, une partie de la correspondance de Langlands $p$-adique.
  • Le 26 mars 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Emmanuel Lepage E.N.S. Paris
    Groupe fondamental tempéré de courbes hyperboliques et graphe de la..réduction stable
    Le groupe fondamental tempéré d'une variété analytique sur un corps non archimédien est un groupe topologique qui classifie les "revêtements étales" qui deviennent des revêtements topologiques pour la topologie de Berkovich après pullback par un revêtement étale fini. Pour les courbes hyperboliques sur C_p, S. Mochizuki a montré qu'on pouvait reconstruire le graphe de la réduction stable à partir du groupe fondamental tempéré. On s'intéressera plus particulièrement au cas des courbes de Mumford, pour lesquelles on peut également retrouver une métrique naturelle sur le graphe à partir du groupe fondamental tempéré.
  • Le 2 avril 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Sinnou David Univ. Paris 6
    Point de torsion des varietes abeliennes sur les corps de fonctions..
    Trouver une borne uniforme pour l'ordre d'un point de torsion d'une variété abélienne définie sur un corps de nombres est un problème ouvert, à l'exception du cas elliptique (Merel). La situation est similaire sur les corps de fonctions. Un problème proche est la conjecture de Lang-Silverman. Cette dernière prédit une borne inférieure pour la hauteur de Néron-Tate d'un point d'ordre infini d'une variété abélienne définie sur un corps de nombres, exception faite d'obstructions naturelles. Cette conjecture est ouverte, y compris dans le cas elliptique. Par contre, elle a été résolue dans le cas elliptique, sur un corps de fonctions (Hindry-Silverman). Nous décrirons plus précisément les questions qui se posent dans ce cadre. Dans un deusièe temps, nous décrirons une stratégie permettant d'attaquer ces questions dans le cadre fonctionnel.
  • Le 9 avril 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Laurent Moret-Bailly Univ. Rennes 1
    Courbes elliptiques et indécidabilité d'anneaux de fonctions algébriques
    Le dixième problème de Hilbert (trouver un algorithme concluant à l'existence - ou non - de solutions entières d'une équation diophantienne donnée) a été résolu négativement en 1970 par Matyasevich (à la suite de travaux de M. Davis, H. Putnam et J. Robinson). Depuis, les logiciens s'intéressent au problème analogue pour des anneaux R autres que Z, le cas ouvert le plus célèbre étant R=Q. J'expliquerai comment une méthode due à J. Denef permet de traiter le cas de certains anneaux de fonctions en caractéristique nulle.
  • Le 16 avril 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Lucia Di Vizio Univ. Paris 7
    Courbures, groupes de Galois et groupoïde de Malgrange des équations aux q-différences
    J'expliquerai comment le groupe de Galois générique d'une équation aux q-différences peut toujours être calculé grâce aux v-courbures, dans l'esprit de la conjecture de Grothendieck-Katz pour les équations différentielles sur un corps de nombres. J'expliquerai aussi le lien entre les v-courbures d'une équations aux q-différences et les relations différentielles entre ses solutions. Il s'agit d'un travail en collaboration avec Charlotte Hardouin.
  • Le 23 avril 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    -
    Annulé

  • Le 30 avril 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    -
    Vacances de printemps

  • Le 7 mai 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    David Bourqui Univ. Rennes 1
    Un exemple de comptage de courbes "en famille"
    Soit C une courbe et X une variété définies sur un corps fini. La version géométrique de la conjecture de Manin prédit le comportement asymptotique du nombre de morphismes de C vers X de grand degré. Nous expliquerons comment la théorie de l'anneau total de coordonnées (appelé aussi anneau de Cox) permet de réécrire naturellement la fonction zêta des hauteurs (i.e. la série génératrice associée au problème de comptage précédent) en termes d'une sommation sur le cône effectif dual de X ; puis nous appliquerons ce fait à la démonstration de la conjecture de Manin pour une certaine famille de quadriques intrinsèques (i.e. dont l'anneau total de coordonnées s'identifie à l'anneau de coordonnées d'une quadrique).
  • Le 14 mai 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Victor Abrashkin Durham Univ.
    A semi-stable case of a generalization of the Shafarevich Conjecture
    Breuil's integral theory of semi-stable p-adic representations is slightly extended to prove that if X is projective variety over rational numbers with semi-stable reduction modulo 3 and good reduction modulo other prime numbers then h^{2,0}(X_C)=0.
  • Le 21 mai 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Adebisi Agboola UC Santa Barbara
    Restricted Selmer groups and special values of p-adic L-functions
    Let E/Q be an elliptic curve with complex multiplication by the ring of integers of an imaginary quadratic fi eld K. In 1991, by studying a certain special value of the Katz two-variable p-adic L-function lying outside the range of p-adic interpolation, K. Rubin formulated a p-adic variant of the Birch and Swinnerton-Dyer conjecture when E(K) is infi nite, and he proved that his conjecture is true for E(K) of rank one. When E(K) is fi nite, however, the statement of Rubin's original conjecture no longer applies, and the relevant special value of the appropriate p-adic L-function is equal to zero. We shall explain what happens in this case. We shall also describe what happens in an analogous situation associated to CM modular forms of higher weight.
  • Le 28 mai 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Gabriele Ranieri Univ. de Bâle
    Indépendance linéaire des fonctions L p-adiques modulo p
    Lien vers le résumé
  • Le 4 juin 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Sylvain Maugeais Univ. du Maine
    Automorphismes d'ordre p des anneaux de séries formelles
    Le but est de construire et de classifier (au sens de la théorie des déformations) les automorphismes des anneaux de séries formelles de la forme A[[x]] pour un anneau local complet A de caractéristique résiduelle p.
  • Le 11 juin 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Yves André C.N.R.S./E.N.S. Paris
    A propos de semistabilité dans la catégorie monoïdale des réseaux euclidiens ou hermitiens...
    Le fil conducteur de l'exposé est la notion (introduite par Stuhler) de semistabilité pour un réseau euclidien, et son comportement (non encore élucidé) vis-à-vis des opérations tensorielles - un fil qui nous mènera à promouvoir le point de vue catégorique dans ce domaine.
  • Le 18 juin 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Igor Shparlinski Macquarie Univ. et E.N.S. Paris
    Fermat quotients: Nonvanishing, Distribution and Dynamics
    We describe resent results (obtained in a joint work with J. Bourgain, K. Ford and S. Konyagin) about the smallest integer $a > 1$, for which the Fermat quotient $q_p(a) = (a^{p-1}-1)/p$ does not vanish modulo a prime $p$, which in improve a result of H.W. Lenstra of 1979 from $4(\log p)2$ down to $(\log p)^{463/252 + o(1)}$, for all $p$, and down to $(\log p)^{5/3 + o(1)}$, for almost all $p$. We also discuss recent results (obtained in a joint work with A. Ostafe) about some dynamical properties of the map $a\mapsto q_p(a) (mod p)$ such as the cycles length and the number of fixed points. Underlying techniques include results on the distribution of smooth numbers and elements of multiplicative subgroups of residue rings, bounds of Heilbronn exponential sums and a large sieve inequality with square moduli will be discussed too.
  • Le 17 septembre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Jilong Tong Univ. Bordeaux 1
    Étude locale des torseurs sous une courbe elliptique
    Soit $\mathcal{O}_K$ un anneau de valuation discrète complet, à corps résiduel $k$ algébriquement clos de caractéristique $p > 0$, à corps des fractions $K$, et soit $\pi \in \mathcal{O}_K$ une uniformisante de $\mathcal{O}_K$. Notons $S = \mathrm{Spec}(\mathcal{O}_K)$, avec $s$ le point fermé. Soit $J_K$ une courbe elliptique sur $K$, et notons $\mathcal N$ son $S$-modèle de Néron, $J = \mathcal N^{\circ}$ sa composante neutre. Donnons-nous par ailleurs un torseur $X_K$ sous $J_K$ d'ordre $d$, et soit $X$ le $S$-modèle propre minimal régulier de $X_K$. En général, $X$ n'est pas cohomologiquement plat, et son foncteur de Picard $\mathrm{Pic}^\circ_{X/S}$ n'est pas représentable, même par un espace algébrique en général. C'est connu qu'il existe un épimorphisme (pour la topologie fppf) de foncteurs en groupes naturel $q : \mathrm{Pic}^\circ_{X/S} \rightarrow J$ qui prolonge l'isomorphisme de bidualité sur la fibre générique. De plus, le pgcd des multiplicités des composantes irréductibles de $X_s$ est $d$. Il existe donc un faisceau inversible d'idéaux $\mathcal I$ de $\mathcal O_X$ tel que $\mathcal I^d = \pi \mathcal{O}_X \subset \mathcal O_X$. Dans cet exposé, on va étudier les faisceaux inversibles sur $X$ en relation avec la filtration $\mathcal I$-adique, et ensuite montrer que le morphisme $q$ ci-dessus est compatible avec la filtration $\mathcal I$-adique sur $\mathrm{Pic}^\circ_{X/S}(S)$, et la filtration $\pi$-adique sur $J(S)$. Tout ceci se dit agréablement sur les réalisations de Greenberg de $\mathrm{Pic}^\circ_{X/S}$ et $J$. Cette étude conduit aussi aux fonctions de Herbrand, similaires à celles rencontrées par Serre dans sa description du corps de classes local.
  • Le 24 septembre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Michael Drmota TU Wien
    The sum of digits of primes
    It is relatively easy to show that the average number of non-zero binary digits of primes < x is almost the same as the average number of non-zero binary digits of all natural numbers < x, namely (1/2) \log_2 x + O(1). The main purpose of this talk is to provide asymptotic expansions for the number of primes < x with precisely k non-zero binary digits for k close to (1/2) \log_2 x. The proof is based on a thorough analysis of exponential sums involving the sum-of-digits function (that is related to a recent solution of problem of Gelfond) and a refined central limit theorem for the sum-of-digits function of primes. Interestingly this result answers a question that is attributed to Ben Green whether for every given k there exists a prime with k non-zero binary digits. There is also a very nice relation to the Thue-Morse sequence. This is joint work with Christian Mauduit and Joel Rivat.
  • Le 1er octobre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle 1
    François Brunault ENS Lyon
    Courbes elliptiques et conjecture de Zagier
    Une conjecture de Zagier, formulée initialement dans le cas des corps de nombres et étendue par la suite aux courbes elliptiques, relie valeurs spéciales de fonctions zêta et polylogarithmes. Dans le cas d'une courbe elliptique E définie sur Q, Goncharov et Levin ont démontré la conjecture de Zagier pour L(E,2) de manière inexplicite, en passant par la K-théorie de E. Dans cet exposé, je commencerai par expliquer comment expliciter le théorème de Goncharov et Levin pour certaines courbes elliptiques. Je parlerai ensuite du cas de l'extension des scalaires d'une courbe elliptique E à un corps de nombres abélien K et, dans un cas particulier, je montrerai une version explicite de la conjecture de Zagier pour L(E/K,2).
  • Le 8 octobre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Éric Balandraud Univ. Paris 6
    La méthode polynomiale en théorie additive des nombres
    Le Combinatorial Nullstellensatz est un théorème de Noga Alon généralisant aux polynômes à plusieurs variables l'idée qu'un polynôme de degré d ne peut avoir d+1 racines. Les applications du Combinatorial Nullstellensatz sont très nombreuses, nous présenterons rapidement des exemples en théorie des graphes ou en géométrie discrète, ainsi que certains developpements recents de ce théorème. De cette idée, Alon, Nathanson et Rusza ont développé la méthode polynomiale en théorie additive des nombres. Ils ont alors donné de nouvelles preuves des théorèmes de Cauchy-Davenport et du théorème de Hamidoune-Dias da Silva (conjecture d'Erdos-Heilbronn), ainsi que d'autres résultats originaux. Une conjecture de Selfridge affirme que dans Z/nZ, un sous-ensemble de cardinal maximal sans sous-somme nulle, est de cardinal k tel que k(k+1)/2 <= n+1. Nous présenterons un nouveau résultat pour un sous-ensemble A de Z/pZ concernant le cardinal de l'ensemble des sous-sommes de A, donnant une preuve de la conjecture de Selfridge dans le cas premier.
  • Le 15 octobre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    David Harari Univ. Paris-Sud
    Obstruction de descente et suite exacte fondamentale
    On établit un lien entre l'obstruction de descente à l'existence d'un point rationnel et les sections de la suite exacte fondamentale de Grothendieck; ceci a des applications à l'obstruction de Brauer-Manin et à la conjecture des sections birationnelle en géométrie anabélienne (travail commun avec J. Stix).
  • Le 22 octobre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Éric Gaudron Univ. Grenoble 1
    Théorèmes des périodes et isogénies

    Étant donné une période w d'une variété abélienne A (définie sur un corps de nombres k), un théorème de Wüstholz affirme que le plus petit sous-espace vectoriel de l'espace tangent à A, défini sur une clôture algébrique de k, contenant w, est l'espace tangent d'une sous-variété abélienne A_w. Un théorème des périodes donne une majoration du degré de A_w, degré relatif à un plongement projectif de A. Les premières bornes ont été obtenues par Masser et Wüstholz dans les années 90. Ces énoncés permettent d'estimer le degré de l'isogénie minimale entre deux courbes elliptiques isogènes.

    Dans cet exposé, nous présenterons de nouveaux résultats qui améliorent les bornes connues jusqu'alors. Il s'agit d'un travail en commun avec Gaël Rémond.


  • Le 29 octobre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    ¤ ¤ ¤
    Vacances de la Toussaint

  • Le 5 novembre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Eknath Ghate Tata Institute of Fundamental Research
    Weight one forms in p-adic families
    A p-adic family of ordinary eigenforms contains infinitely many classical members of any fixed weight at least 2. Moreover, every classical p-ordinary eigenform of weight at least 2 is known to live in a unique family. However, non-CM families contain only finitely many weight 1 members, and moreover, one expect the uniqueness result to fail in weight 1. In this talk we shall a) give sharp estimates for the exact number of weight 1 members in families and b) give recipies and examples to show how exactly uniqueness fails. This is joint work with Mladen Dimitrov.
  • Le 12 novembre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle 1
    Alain Togbe Purdue Univ. North Central
    Sur les solutions de l'équation diophantienne $AX^2-BY^{2n}=C$
    L'équation diophantienne $$ AX^{2} - BY^{2n} = C$$ a une histoire très longue et riche. Il a été étudié par de nombreux chercheurs. On peut citer par exemples Ljunggren, MA Bennett, JH Chen, JHE Cohn, F. Luca, PM Voutier, PG Walsh, J. Luo, P. Yuan, Z. Zhang, ... Au cours de cet exposé, nous allons discuter des progrès récents sur l'équation diophantienne ci-dessus. En particulier, nous donnons la preuve de notre résultat sur l'équation diophantienne $$ X^{2} - (p^{2m} +1) Y^{6} = - p^{2m}, $$ où $p$ est un nombre premier et $m$ est un entier positif.
  • Le 19 novembre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle 1
    Stéphane Vinatier Univ. de Limoges
    Bases normales auto-duales
    Soit $N/F$ une extension galoisienne finie de corps, de groupe de Galois $G$. Une base de $N$ sur $F$ est \textit{normale} si elle est constituée des conjugués d'un élément $\alpha$ de $N$ sous l'action de $G$, \textit{normale auto-duale} si, de plus, la trace de $N$ à $F$ des produits $\alpha g(\alpha)$ pour $g\in G$ vaut $1$ si $g$ est l'identité, $0$ sinon. Dans un premier temps, on considèrera le cas d'une extension de corps finis. On rappellera les conditions d'existence de bases normales auto-duales, et on définira la complexité de la multiplication dans une telle base. On présentera un algorithme qui construit toutes les bases normales auto-duales de l'extension (à partir d'un résultat théorique récent de Pickett), et qui permet, pour de petites valeurs de la caractéristique et du degré, de déterminer celles qui ont la plus faible complexité. Il s'agit d'un travail en commun avec François Arnault et Erik Pickett. Dans un second temps, on se placera dans le cas d'une extension cyclique de degré premier du corps des rationnels, et on s'intéressera à la complexité (globale) de la base normale auto-duale définie par Erez. Ceci est un travail en cours avec les mêmes auteurs que le précédent. Enfin, on rappellera la construction, due à Pickett, de bases normales auto-duales pour certaines extensions locales de degré premier, à l'aide de l'exponentielle de Dwork et de la théorie de Lubin-Tate, puis on montrera comment les normes-résolvantes associées à ces bases sont liées aux sommes de Gauss galoisiennes associées au corps de base. Ce résultat local a une interprétation globale en terme de structure galoisienne de la racine carrée de la codifférente de certaines extensions relatives faiblement ramifiées de corps de nombres (travail en commun avec Erik Pickett).
  • Le 26 novembre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle 1
    Jean-Marc Couveignes INRIA\, Univ. Toulouse II
    Algorithmes quasi-optimaux : aussitôt dit, aussitôt fait

    On apprend à l'école comment ajouter ou multiplier deux entiers. La division euclidienne et son application au calcul du PGCD viennent ensuite, et, plus tard, la multiplication des polynômes, puis des matrices. Pour chacun de ces problèmes, la méthode apprise à l'école est la plus facile à expliquer et la plus commode lorsque l'on traite des données de petite taille. Mais, d'un point de vue asymptotique, la méthode naïve n'est pas la meilleure, sauf pour l'addition. Pour multiplier deux nombres entiers, par exemple, il existe des algorithmes quasi-optimaux, c'est-à-dire des méthodes de calcul qui ne demandent pas (beaucoup) plus de temps qu'il n'en faut pour écrire le résultat. On ne peut donc espérer de meilleurs algorithmes. Ces méthodes de multiplication rapide utilisent la transformée de Fourier discrète. Inventées dans les années 1970, elles se sont répandues grâce à la micro-informatique et aux logiciels de calcul formel. Quant à la multiplication des matrices, Strassen et d'autres ont proposé depuis 1969 des méthodes théoriquement plus rapides que la méthode standard; mais on ignore s'il existe des algorithmes optimaux: multiplier deux matrices est aujourd'hui bien plus lent que de recopier le résultat. Majorer le rang du tenseur de multiplication des matrices est une question importante et difficile. Cohn et Umans on récemment reformulé cette question en termes de combinatoire et de représentations de groupes finis.

    Dans la première partie de mon exposé je présenterai quelques uns de ces problèmes importants de complexité algébrique.

    Je présenterai ensuite un travail commun avec Reynald Lercier, qui donne un algorithme quasi-optimal pour produire des polynômes irréductibles sur un corps fini, à l'aide de la théorie de Kummer des courbes elliptiques. La même question pour les entiers premiers reste ouverte.


  • Le 3 décembre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Laurent Berger ENS Lyon
    Réduction modulo p de représentations cristallines
    Je rappellerai comment on associe des représentations de $Gal(\bar{{\bf Q}}/{\bf Q})$ à des objets géométriques et comment on peut, dans certains cas, calculer explicitement la réduction modulo $p$ de leur restriction à certains sous-groupes intéressants.
  • Le 10 décembre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    Peter Bruin Univ. Paris-Sud 11
    Sur le calcul des coefficients des formes modulaires
    Soit $f$ une forme modulaire de poids et niveau donnés sur un corps de nombres. Pour tout entier positif $m$, soit $a_m(f)$ le $m$-ième coefficient du $q$-développement de $f$. On sait que $f$ est déterminée par les coefficients $a_0(f), ..., a_N(f)$, avec $N$ suffisamment grand. Il est naturel de se poser la question si, étant donnés $a_0(f), ..., a_N(f)$ et un entier positif $m$, on peut calculer « rapidement » $a_m(f)$. J.-M. Couveignes, S. J. Edixhoven et al. ont récemment développé un algorithme pour résoudre ce probleme pour les formes de niveau 1. La méthode est basée sur le calcul de représentations modulaires de dimension 2 du groupe de Galois absolu de {\bf Q} sur des corps finis. J'expliquerai cet algorithme, ainsi qu'une généralisation aux formes de plus haut niveau qui est donnée dans ma thèse. Je donnerai une application au problème suivant : pour $k$ et $n$ entiers, avec $k$ pair, quel est le nombre de représentations de $n$ comme somme de $k$ carrés ?
  • Le 17 décembre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle 1
    David Lubicz CELAR
    Couplage avec les fonctions thêta

    Nous décrivons un algorithme de calcul de couplages utilisant les fonctions thêta. Puis nous revisitons divers techniques d'accélération de ces calculs (couplage de Ate, couplage optimal). Un bénéfice de notre approche est sa généralité puisqu'elle permet de calculer très naturellement des couplages sur toutes les variétés abéliennes. Nous obtenons aussi des gains de performance.

    Travail commun avec Damien Robert


  • Le 24 décembre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
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    ¤ Vacances de Noël ¤

  • Le 31 décembre 2010 à 14:00
  • Séminaire de Théorie des Nombres
    Salle de Conférences
    ¤ ¤ ¤
    ¤ Vacances de Noël ¤

    Les anciens séminaires